"Pourquoi est-ce qu'on te voit moins ?"

Questions alternatives :
"Est-ce que tu viens aux Machinales ?"
Voire
"On se voit au Festival Chose, bien sûr... ?"

Que ce soit clair, je ne boude pas. J'aime toujours autant rencontrer le lectorat, retrouver mes camarades auteurs et autrices, échanger, plaisanter, boire des cafés (ou des bières, ça dépend avec qui je bois)...
Mais plus le temps passe et m'accable, plus je me rends compte de ce qu'il en coûte d'aller partout, juste pour ce plaisir-là.

Photo sans rapport direct avec le sujet, mais on est bien, là, non ?

Il y a la partie financière, bien sûr : les frais de transport, de miam et d'hébergement (sauf si c'est assez près de chez moi pour que je rentre le soir). Mais aussi la charge consistant à organiser, à me demander quand je pars, où j'arrive, comment je rejoins ma chambre le soir venu... Et puis la fatigue physique, bien réelle quand on doit se lever à pas d'heure pour attraper un train, voire, pour les festivals les moins accessibles en transport, quand on cumule les heures au volant de la voiture.
Le tout en ayant généralement travaillé la semaine qui précède, et en s'apprêtant à retourner au bureau la semaine suivante.

Or, c'est idiot, mais ton Oph commence à se sentir trop vieille pour ces conneries.

Donc j'essaie au maximum d'appliquer une politique que l'on m'a de toute façon conseillée : aller en salon et en festival là où l'on m'invite.
Je fais encore quelques exceptions. Par exemple, cette année, je vais aux Imaginales sans y être invitée, parce que je tiens à participer au concert des Deep Ones le samedi soir. Néanmoins, ces exceptions sont de plus en plus rares (en particulier, sauf grosse faiblesse de ma part au cours d'une édition à venir, c'est la dernière fois que je vais jusqu'à Épinal sans invitation, parce qu'Épinal, c'est beau, mais c'est loin).

Or, c'est idiot, mais ton Oph, on ne l'invite pas beaucoup plus souvent qu'avant. Donc bien que ma bibliographie se soit étoffée, je fais moins de salons qu'à une époque. Et presque plus de dédicaces en librairie, mais je vais tâcher d'en goupiller une prochainement.
Pourtant, je n'ai encore jamais refusé une invitation, parce que j'en ai parfois, heureusement.

Bref, si vous voulez me voir par chez vous, invitez-moi !

Ma prochaine sortie publique : Les Imaginales, Épinal, présente du 25 au 27 mai (mais surtout le samedi 26, en fait).

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